Mon royaume n’appartient pas à ce monde

Aujourd’hui je voudrais souligner ces faits que me font différent aux autres et que, parfois, me font ressentir comme si je venais du Mars. Mon père souvent dit que son royaume n’appartient pas à ce monde, phrase qui me plaît beaucoup et que je lui ai emprunté.

Ces mois de sécheresse, certaines émissions nous ont expliqué plusieurs manières d’épargner de l’eau. Les personnes qui devaient nous raconter avaient l’air sérieux, grave, comme s’ils étaient en train de nous montrer un secret millénaire. Et tous ses conseils me ont semblé très simples : faire la douche, fermer le robinet quand on n’en a besoin,... Je fais ça chaque jour de ma vie et je ne crois pas que je fasse un grand effort.

Puis, j’observe ce que on fait au bistrot et je ne peux pas laisser de me sentir étranger. Je dois entendre et voire une immense quantité de banalités, de phrases vides, de clichés. Par exemple, les hommes vont ensemble et ils fument et boivent et c’est tout. Au contraire, les femmes se plaindrent de leur hommes dans l’autre côté. Tout le monde boit sans rien dire, sans rien faire, mais ils sont au bistrot, puis, ils s’amusent.

Ces jours de Nöel m’appellent aussi que je suis différent. Je n’ai pas la nécessité d’acheter tous pour mes amis et mes parents. Je ne suis pas de tout pressé et je ne dépense tout l’argent que j’ai. Un cadeau fait avec le cœur mais bon marché est mille fois mieux que un cadeau sans sentiments mais chère. Et ici vient le plus cynique de tout : tous disent qu’ils n’aiment pas le Nöel et qu’ils ne devient pas fous pour Nöel, mais ils dépensent à Nöel l’argent qu’ils n’ont pas.

Ici, trois signes du fait de que mon royaume est d’autre monde (et j’en suis fier). Parfois, cependant, on peut s’éprouver de la solitude, mais on trouve des êtres merveilleuses qui nous appellent que le monde est plus beau quand on n’est dans le troupeau.