Faire peur avec la grippe nord-américaine

Hier j'ai regardé dans la télévision les journaux et ce qu'ils ont dit sur la grippe nord-américaine (il semble que porcine n'est pas le mieux mot pour l'appeler). Toutes les chaînes ont parlé d'une épidémie mondiale en nous montrant de gens avec des masques. Il a parlé sur le mal fait au tourisme et au trafic aérien en donnant des pertes de millions de euro. Ils ont rappelé aussi la grippe espagnole et ses 9 millions des victimes. La situation semblait très grave et presque apocalyptique.

Si on y pense un peu, la situation n'est pas aussi grave (elle n'est pas légere mais le monde ne finira pas demain). En Mexique, où tout est né, les victimes sont environ 150, dans une population totale de 109 millions de personnes: c'est-à-dire, seulement le 0,000138% des mexicains a été toué pour la grippe nord-américaine. Je ne dirait pas que ça fait une épidémie. En Espagne, grâce aux journaux, nous savons tout sur un homme d'Almansa qui est malade: s'il avait de la fièvre hier ou s'il avait dormi bien. Nous avons près de 50 cas suspectes (pas confirmés) et la même situation est trouvé dans des autres pays européens.

Puis, je me demande: pourquoi la télévision nous a fait peur avec ça?, pourquoi personne n'a dit quelque chose rationnel?, pourquoi ce sensationnalisme dans notres médias?, est-ce qu'on n'enseigne l'éthique dans les facultés universitaires?, et cetera. Parfois, trop souvent, j'ai honte des médias espagnoles.